Après la Grande Guerre, M.André Morel vint s’installer à La Pacaudière; c’était le descendant d’une famille de fondeurs qui avait acquis, en 1826, les Forges de Saint Nicolas à Revin (Ardennes). Installés au Château de La Mériseraie, ils y entretenaient un équipage qui portait le nom de la propriété (une meute de 70 chiens en 1907).
On retrouvera cet équipage de La Mériseraie en Forêt de Tronçais de 1920 à 1932 (source Histoire de la vénerie à Tronçais).
« M.Morel chassait le cerf deux ou trois fois par semaine, à jours réservés, et avait sous-loué la chasse du chevreuil et du sanglier à des sociétés de chasseurs à tir de Cérilly et des environs qui chassaient avec quelques chiens, hors les jours réservés pour la chasse aux cerfs.
M.Morel chassait à courre selon la méthode anglaise, avec piqueurs anglais et chiens anglais, à la muette, sans aboiements, sans sonneries de cors, sans invités, sans apparat. Ces chasses sans attrait, qu’aucun curieux ne suivait, passaient inaperçues. Cela semblait être le désir du veneur. Elles n’ont laissé aucun souvenir dans le pays… » (G. Bodard – Cérilly et les environs)
A cette époque, en bordure de l’étang et à la limite des près de la ferme, était construit le chenil, mais également un équarrissage.