Nous souhaitions ajouter un article sur Saint-Bonnet de Tronçais, nous avons demandé à Solange Martin de nous raconter ses souvenirs lorsque sa mère Marie Vilpreux tenait l'épicerie sur la place de l'église.
Dans cette partie, nous avons revu la liste des commerçants de Saint-Bonnet dans les années 50 avec l'aide de sa soeur Marie-Joseph Magnin.
N'hésitez pas à contacter le site s'il y a des erreurs ou des omissions dans les noms
Place de l'église, notre mère Marie Vilpreux.
Plassat à l'endroit de la quincaillerie.
Marie Chevenon (maison des médecins), elle vendait aussi des journaux.
Alice Dupechaud à gauche de la pharmacie au coin de la maison des Taret.
Toutes les épiceries étaient indépendantes.
A mon époque il y avait une ferme à l'emplacement de l'épicerie actuelle, on allait chercher le lait ici, il y en avait très peu, il fallait le commander.
Taret, elle est restée longtemps (actuellement maison de la presse).
Sorlin, en bas du bourg vers le route du rond de Morat.
2 boulangeries, une à l'emplacement actuel et une autre vers la place du café, à côté de la maison des Daudon (maison avec des marches).
Bagneux en face de chez Plassat.
Bourguin qui faisait également épicerie.
Il y avait deux hôtels, l'hôtel du centre et l'hôtel Greuzat, ils étaient pleins l'été.
Les 2 hôtels faisaient aussi café-restaurant.
Il y avait un café sur la place et un autre vers la boucherie Sorlin, le café restaurant 'chez Petit' (à la place de la fresque).
Il y avait un bureau de tabac un peu plus haut (en face l'hôtel).
Chez Berthommier, à côté du bureau de tabac en face de l'hôtel Greuzat, elle vendait des casserolles et d'autres choses.
Sur la route d'Ainay après le garage.
Un autre à côté de la quincallerie.
A gauche du café de la place. C'était un communiste qui faisait des discours enflammés.
Il faisait des sabots pour les grands-mères avec des creux pour les déformations. Il avait offert à Marie les petits sabots décoratifs.
Il y en avait plusieus.
Il y avait un cordonnier sur la route d'Ainay, en face du maréchal ferrand.
Coiffeur mixte hommes et femmes au coin de l'épicerie et de la rue.
Café coiffeur hommes le Koenay rue Pasteur.
Gruet, à l'angle de la rue des Maures et de la rue Traversière, il a fait la salle à manger de notre mère.
Garage Guillaumin avec pompes à essence en sortant du bourg sur la route d'Ainay, après l'épicerie Plassat.
Garage Perrin sur la place
Il n'y avait pas de pharmacie ni de médecin.
Pour le médecin il fallait aller à Cerilly ou à Meaulne.
Il y avait 3 classes, une sur la place de l'église pour les petits, les deux autres vers la mairie.
L'institutrice des petits était Mlle Pot-de-vigne et les instituteurs des grandes classes étaient les époux Lafleur.
Les classes étaient pleines, il y avait des grandes familles à l'époque, à Braize dans les années 50, Jean avait 50 élèves dans la même classe.
Tout le monde allait au lavoir avec sa brouette de linge. Chacun laissait son cabas, personne ne les volaient, on avait notre battoir.
Tout le monde allait chercher l'eau avec 2 seaux d'eau à la pompe communale, elle était à la place où il y a l'ancienne pharmacie, ils n'ont rien gardé.
Même les étés secs il y avait de l'eau, il y avait une source intarissable.