La forêt de Tronçais comporte cinq étangs qui contribuent grandement au charme et à la beauté du massif. Sur ces cinq étangs, seul celui de Saint-Bonnet est naturel, les autres ont été créés par l'homme pour les besoins des forges (Tronçais, Saloup, Morat) et pour le canal du Berry (Pirot).
D'une superficie de 45 hectares, il est le seul étang naturel de Tronçais. Il était autrefois plus petit que maintenant mais à l'époque des forges de Nicolas Rambourg, il fut agrandi et relié à la Sologne par le canal du Grillon. L'étang de Saint-Bonnet est aujourd'hui voué à une triple vocation : sportive, récréative et scintifique. Il est inscrit à l'inventaire des sites depuis le 1er février 1934.
D'une superficie de 18 hectares, l'étang de Tronçais a été, dès 1789, le premier étang crée par Nicolas Rambourg pour le besoin de ses forges, en barrant le cours de la Sologne. Il appartient aujourd'hui au domaine public et est entièrement réservé à la pêche à la ligne. Il est inscrit à l'inventaire des sites depuis le 1er février 1934.
Créé presqu'en même temps que celui de Tronçais par Nicolas Rambourg, l'étang de Saloup, d'une superficie de 12 hectares, s'étend sur les communes de Vitray et du Brethon. Son nom rappelle la légende du Loup de Mazières, seigneur persécuteur de moines. Saloup est un étang privé, inscrit à l'inventaire des sites depuis le 1er février 1934.
D'une étendue de 12 hectares, il est en limite Sud-Est du bourg de Saint-Bonnet-Tronçais. Créé après 1806, sur la Sologne, il sera le troisième ouvrage de Nicolas Rambourg; Morat est aujourd'hui un étang privé, inscrit à l'inventaire des sites depuis le 1er février 1934.
D'une superficie de 94 hectares, c'est le plus grand des étangs de la forêt. Il a été érigé sur le ruisseau de la Marmande entre 1842 et 1852 pour surseoir aux éclusées du canal du Berry. Il a aujourd'hui une vocation récréative et touristique, principalement pêche et baignade.