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Curiosités du pays de Tronçais

Outre ses arbres remarquables, ses sources, ses fontaines et ses églises romanes, le pays de Tronçais propose certaines curiosités qui font le charme des villages qui le composent.


Carte pays de Tronçais Ainay-le-château Rocher du pas de la mule Croix Pétouillon Borne royale Forges de Tronçais Pierres rouges Thureau de Chatelus Rocher des Andars Fontaine de Saint Pardoux Menhir du Vilhain Croix du Brethon Puits de Meneser Château de Herisson

Rocher du pas de la mule

Ce rocher se situe sur la commune de Braize, au carrefour de la route passant devant l'église et de la départementale 28. Il est lié à la légende du pas de la mule. Selon cette légende, Satan transforma la belle forestière Esther en une mule, laquelle, sous l'effet d'un violent coup d'éperon de son vilain maître, frappa si fortement de son sabot une grosse pierre placée derrière elle que le fer s'y grava et laissa son empreinte.

Rocher du Pas de la Mule

L'origine de ce nom est vraisemblablement tout autre. En effet, le Pas désigne le passage du ruisseau passant sous l'église et alimentant les étangs tout proches et faisant tourner des moulins, lesquels moulins étaient souvent désignes sous le nom meule. Ainsi, le Pas de la Mule serait le passage à gué allant au moulin. Il aurait de plus certainement servi de base pour une croix de carrefour, ce qui expliquerait la cavité en son centre.

Pas de la Mule à Paris


La photo de gauche, qui montre la plaque d'une rue parisienne, semble indiquer que ce nom était relativement courant autrefois

Pierres Rouges

Ces pierres se trouvent à droite de la départementale D978A, lorsque l'on vient de rond de Montaloyer en direction de Tronçais, à quelques centaines de mètres de la route.
Elles datent très certainement de la préhistoire et semblent provenir d'un autre lieu.

Les pierres rouges

Les pierres rouges

Ainay-le-château

Ainay-le-Château fut dès le XIIIè siècle le siège d'une puissante châtellenie. Elle dut à Archambaud IX de Bourbon l'édification de son château dont il ne reste plus rien aujourd'hui.
Ainay était également une des villes closes du Bourbonnais. Elle présentait une haute muraille à laquelle étaient accolées vingt-cinq tours. Il n'en subsiste aujourd'hui que la tour de l'Horloge et quelques remparts en contrebas de l'église Saint-Etienne.

La tour de l'horloge à Ainay
La tour de l'horloge à Ainay


Les remparts d'Ainay
Les remparts d'Ainay-le-Château et l'église Saint-Etienne

Borne royale de l'Ételon

Borne royale de l'Etelon

Cette borne délimitait les départements de l'Allier et du Cher le long de l'ancienne route royale de Clermont à Bourges, aujourd'hui N.144

Forges de Tronçais

Dans les années 1780, Nicolas Rambourg, un industriel lorrain, parcoure le royaume à la recherche d'un lieu pour pouvoir y établir des forges et des fourneaux. Son choix s'arrête sur Tronçais susceptible de lui offrir les trois éléments indispensables à son entreprise : le bois, le minerai de fer et l'eau. En 1788, un arrêt du conseil d'Etat lui concède la superficie nécessaire, et très vite une première forge fut installée à Tronçais.

Forges de Troncais

plaque forges

Elle devint rapidement prospère et de nouvelles forges furent construites à Sologne puis à Morat, et de nouveaux étangs furent creusés. Néanmoins, leur activité déclina durant le 19è siècle et elles durent se spécialiser dans la tréfilerie à partir de 1885. Elles cessèrent définitivement leur activité en 1935.

Les forges jouèrent un rôle considérable dans le développement du pays de Tronçais. Elles permirent le désenclavement de la forêt par l'ouverture de routes et de lignes forestières, et sont à l'origine de l'industrialisation du bassin de Montluçon-Commentry. Elles ajoutèrent aussi à la beauté du pays de Tronçais par les créations d'étangs. Cependant, elles portèrent un rude coup à la forêt en anéantissant des centaines d'hectares de bois pendant plus d'un demi-siècle.

Croix Pétouillon

Pour accéder à cette croix, prenez la D445 en direction de Urçay puis le premier sentier forestier sur la droite. Suivez ce sentier jusqu'à trouver une barrière délimitant un terrain privé. La croix Pétouillon se trouve juste derrière, scellée dans une pierre.

La croix Petouillon

Thureau de Chatelus

La Thureau de Chatelus

Peut-être l'un des sites les plus étonnants de la forêt de Tronçais. Appelée à tort Camp Romain (les Romains n'ayant que faire d'un site aussi réduit), cette curiosité archéologique correspond cependant à un camp fortifié. Par ses dimensions, sa situation défensive et son entrée unique à l'accès difficile, il répond aux préoccupations d'une petite peuplade cherchant à se protéger d'un danger. Ces camps retranchés étaient certainement des lieux de refuge plutôt que des habitats permanents. À l'époque, des palissades de bois surélevaient les talus. Ces types de défense sont certainement antérieurs aux mottes féodales.

La Thureau de Chatelus

La Thureau de Chatelus

Château de Hérisson

Château de Hérisson

Les imposantes ruines du château d'Hérisson dominent la vallée de l'Aumance et l'ancien bourg fortifié. Les tours, les courtines, le donjon et le reste du logis remontent au XIVe siècle. Cette propriété des ducs de Bourbon fut prise par Louis XI au XVe siècle, puis reprise par les princes deux siècles plus tard, avant d'être démantelée par Mazarin
(d'après http://www.casteland.com).


Château de Hérisson

Menhir du Vilhain

La pierre Chevriau du Vilhain est un menhir d'origine celte. Haute de 4,56 m, large de 1,48 m, elle était auparavant couchée en bordure de la route du Vilhain à Hérisson, près d'un point de vue. Elle a été relevée en 1985 et placée sur la place de l'église du Vilhain.
L'abbé Charles-Antoine-Marie Bordelle, ancien curé du Vilhain dans la seconde moitié du 19 ème siècle écrivait à propos de cette pierre : "le dessus n'est pas tout à fait plat; il y a comme des espèces d'élévations graduées, qui ont dû être faites exprès, pour faire couler le sang des victimes. Elle a toujours porté le nom de Pierre Chevriau ou Chevau, il est probable qu'elle a conservé le nom des victimes qu'on immolait le plus souvent : les chevreaux et les chevaux"

Le menhir du Vilhain

Le menhir du Vilhain

Croix du Brethon

La Paroisse du Brethon a beaucoup souffert de l'occupation anglaise durant la Guerre de Cent Ans. Avant la retraite vers l'Aquitaine, le Château et Le Couvent furent même détruits.
Sur la place centrale, à l'emplacement de l'ancien château, un Calvaire fut édifié au XV ème siècle, en mémoire des souffrances que les habitants du Brethon avaient subies. Ce calvaire est constitué d'une croix de pierre élevée sur un imposant piédestal circulaire.

La croix du Brethon

Rocher des Andars

Le rocher des Andars

Ce rocher se situe parcelle 329, à proximité du Grand Chemin, une ancienne route qu'empruntaient les pèlerins pour se rendre à Saint Jacques de Compostelle. À son sommet se situe une curieuse cavité au nom évocateur de Bénitier des Oiseaux. Son eau avait la réputation de soigner les affections de la peau comme la lèpre et les dartres.

Fontaine de Saint Pardoux ou fontaine vineuse

L'alcool non, mais l'eau ferru, l'eau ferru ferrugineuse, oui!

La fontaine de Saint Pardoux capte les eaux d'une source ferrugineuse de la commune de Theneuille. On attribuait à l'eau de cette fontaine de nombreuses propriété, notamment de jouvence et de digestion.
Elle n'est plus exploitée aujourd'hui cependant, une pompe existe toujours à l'entrée pour votre permettre de goûter à tous les bienfaits de cette eau !

La Fontaine de Saint Pardoux



La Fontaine de Saint Pardoux

La Fontaine de Saint Pardoux